Des chercheurs canadiens et australiens ont procédé à une large revue de la littérature pour mettre en évidence les concepts émergents et les preuves cliniques concernant la prévention de la dermatite atopique (DA).
Le Dr A. De Greef a présenté une partie des résultats de sa thèse, portant sur les nouveaux traitements immunomodulateurs systémiques dans le traitement de la dermatite atopique (DA), effectuée aux Cliniques universitaires Saint-Luc. Il s’est concentré sur les recherches menées en vie réelle avec le tralokinumab, l’upadacitinib et le baricitinib.
Les inhibiteurs des Janus Kinase (JAKi) sont une classe de médicaments qui agissent en bloquant les enzymes de la famille Janus Kinase (JAK), qui jouent un rôle clé dans la signalisation cellulaire. Ces enzymes sont impliquées dans la régulation de la réponse immunitaire et de l’inflammation. Dans la dermatite atopique, l’effet principal le plus impressionnant des JAKi est son efficacité sur le prurit.
Après la mise à jour relative aux immunomodulateurs disponibles pour les patients atteints de psoriasis, parue dans l’édition de Skin vol. 25(6), nous vous donnons ici un aperçu des immunomodulateurs dans la dermatite atopique. Dans ce domaine également, de plus en plus de nouveaux immunomodulateurs sont mis sur le marché.
Contrairement aux premiers nouveaux acquis en (immuno)thérapie systémique pour le psoriasis, les traitements dermatologiques locaux novateurs se sont longtemps fait attendre. Ces dernières années, plusieurs molécules ont (peu à peu) atteint le stade des études cliniques de phase III, débouchant potentiellement sur une commercialisation. Les découvertes de nouvelles cibles et de molécules les visant évoluent vite, si vite que tout état des lieux semble déjà incomplet au moment de sa rédaction. Nous vous en proposons malgré tout un aperçu.
La dermatite atopique est une des maladies cutanées inflammatoires les plus fréquentes. Selon les estimations, 1 à 3% des adultes et jusqu’à 20% des enfants en sont atteints.
La prévalence de la rhinite allergique chez l’enfant d’âge scolaire est élevée dans les pays industrialisés et semble en augmentation sur les dernières décennies. La rhinite allergique, qui fait partie du spectre des maladies atopiques, n’est cependant habituellement pas le premier symptôme à apparaître chez l’enfant d’âge préscolaire et n’est donc pas la porte d’entrée menant à l’asthme.
La dermatite atopique est une affection inflammatoire cutanée chronique aux rechutes fréquentes dont la prévalence augmente dans le monde, sous l’influence notamment de facteurs génétiques. Le traitement de fond en cas de forme légère à modérée passe par les émollients, les corticostéroïdes topiques et les inhibiteurs topiques de la calcineurine. Mais que faire en cas de corticophobie ou de lésions survenant à des sites plus fragiles? Le point avec le Pr Thomas Luger (Münster) dans le cadre des sessions éducatives de EUFOREA (EUropean FOrum for Research and Education in Allergy and airway diseases).
Vu la prévalence de la dermatite atopique et de l’eczéma des mains, il est intéressant de connaître son impact psychosocial sur la vie des patients par rapport à d’autres affections.
Ces dernières années, de nouveaux traitements efficaces ont été développés et permettent enfin de soulager nos patients atteints de dermatite atopique modérée à sévère. Comprendre la physiopathologie de cette dermatose inflammatoire chronique et invalidante nous permet de comprendre le mode d’action des nouveaux traitements, déjà approuvés ou encore à l’étude.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi un même traitement ou une même intervention, instauré(e) par des médecins différents, conduit à des résultats aussi différents, quel que soit le paramètre d’évaluation pris en compte? Il est par ailleurs fascinant de constater que l’effet d’un traitement spécifique dépend non seulement de facteurs propres au médecin, mais aussi de facteurs propres au patient.
Traditionnelle, la session Editors’ pick of the year de l’EADV se veut le reflet des meilleures publications de l’année parues dans 4 des plus grandes revues de dermatologie.
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